Pas moins de 25 entreprises tunisiennes participent au Salon CONSULTAFRIC, salon des TIC et des métiers du Consulting, qui se tiendra à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire, les 9, 10 et 11 avril.
Noomane Fehri, ministre tunisien des TIC et de l’Economie numérique, est de la partie avec une forte délégation et des poids lourds tunisiens comme Hexabyte, One Tech, Omniacom, Prologic, Deloitte, ICT sont prêts à déployer leur voilure.
A ce jour et selon l’organisateur du Salon, il ne reste que 3 ou 4 stands encore libres et les dernières retouches vont bon train. Le Salon se tient de manière concomitante avec la 2ème édition des Journées de l’Entreprise Numérique (JEN) qu’organise la Confédération générale de Côte d’Ivoire, les 09 et 10 avril sur le même espace.
Participent également à CONSULTAFRIC, côté tunisien, l’UTICA, INFOTICA, la Chambre de commerce tuniso-luxembourgeoise, etc. 5.000 personnes, dont la majorité est essentiellement composée de professionnels, sont attendus.
Avec plus de 19,7 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration d’environ 84% et un taux de couverture de plus de 94% en Côte d’Ivoire, le secteur des télécoms a généré plus de 1.000 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires en 2013 pour des investissements sur la période estimés à plus de 130 millions FCFA et plus de 5.400 emplois directs et 100.000 indirects.
Les TIC ont connu au cours de la dernière décennie une véritable expansion en Côte d’Ivoire. Avec une croissance de plus de 10% par an, le marché des TIC contribue aujourd’hui à hauteur de 6% du PIB, selon la Banque mondiale.
Le pays a mis en place une stratégie de développement qui repose essentiellement sur la mise en place d’un cadre législatif et réglementaire, le développement d’une infrastructure en adéquation avec les enjeux de l’émergence numérique, l’accessibilité des tous les utilisateurs au service TIC afin de favoriser l’accessibilité des populations aux équipements TIC et la création d’une zone franche dédiée aux TIC.
D’autre part, le gouvernement ivoirien lance le projet «un Ivoirien, un ordinateur».