Suite au sit-in observé par des industriels, lundi 6 avril devant le Palais du gouvernement par des artisans, des opérateurs exerçant dans les cuirs et chaussures et d’autres secteurs d’activités en signe de protestation contre la propagation du phénomène de la contrebande et du commerce parallèle, l’UTICA confirme, dans un communiqué, son soutien inconditionnel à ce mouvement de contestation pacifique.
Le patronat affirme qu’il soutient ce mouvement visant à défendre le secteur formel et la protection de l’économie nationale et rappelle qu’il n’a eu de cesse d’attirer l’attention des autorités concernées sur les conséquences de ces pratiques sur notre pays et leur danger sur la survie du secteur privé formel.
L’économie parallèle est, depuis des années, à l’origine d’un nombre innombrable de fermetures et de faillites d’entreprises ainsi que de la mise en chômage de dizaines de milliers de travailleurs.
L’UTICA appelle le gouvernement à déployer plus d’efforts pour juguler ce phénomène dangereux, soulignant que l’économie nationale ne pourrait se rétablir sans l’élimination du fléau de la contrebande, du commerce et de l’économie parallèle.
L’UTICA devrait aussi faire le ménage au niveau de ses affiliés en imposant une charte éthique ou un code d’honneur permettant d’expulser toute personne exerçant ou traitant avec les acteurs majeurs de la contrebande et qui sont archiconnus dans notre pays.
La Centrale patronale a le droit d’exiger que l’Etat sévisse pour limiter les dégâts et les dommages de l’économie et des finances parallèles sur le tissu économique privé qui doit être considéré comme un patrimoine national étant le plus gros employeur et créateur de richesse. Elle doit aussi balayer devant ses portes en exigeant que certains opérateurs privés arrêtent ce jeu malsain de condamner publiquement l’économie parallèle et d’en user dans le secret pour servir leurs tous petits intérêts.