ésident Vladimir Poutine reçoit le Premier ministre grec Alexis Tsipras, le 8 avril 2015 (Photo : ALEXANDER ZEMLIANICHENKO) |
[08/04/2015 14:45:21] Moscou (AFP) La Grèce, qui peine à s’accorder avec ses créanciers pour le déblocage d’un nouveau soutien financier vital, n’a pas demandé d’aide à la Russie mais pourrait bénéficier de crédits russes pour des projets d’infrastructure, a indiqué mercredi le président russe Vladimir Poutine.
“La Grèce ne nous a pas adressé de demande d’aide financière”, a déclaré M. Poutine lors d’une conférence de presse avec le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
Le président russe a cependant assuré que Moscou pourrait participer à des privatisations en Grèce et y investir dans des projets d’infrastructure, notamment dans le secteur du gaz.
Cela “nous permettrait non seulement d’accorder des crédits pour tel ou tel projet mais de résoudre des problèmes de crédit dans un contexte plus large”, a-t-il expliqué.
“Si nous réalisons tel ou tel projet important qui apporte des revenus à la Grèce, cela signifie que ces revenus pourront être utilisés pour le remboursement des crédits dont nous avons brièvement parlé aujourd’hui”, a-t-il ajouté.
“Il n’est pas question d’aide mais de coopération, y compris dans le domaine financier, en lien avec de grands projets concrets”, a-t-il insisté.
M. Poutine a notamment évoqué une participation de la Grèce au projet de gazoduc Turkish Stream entre la Russie et le Turquie, qui pourrait servir de base à des livraisons de gaz russe vers le sud de l’Europe. Mais il a reconnu qu’aucun accord ferme n’avait été conclu.
“La Grèce souhaite étudier des initiatives en vue d’investissements pour la construction d’un gazoduc grec de la frontière greco-turque au territoire grec”, a indiqué pour sa part M. Tsipras.