La secrétaire d’Etat en charge de la production agricole, Amel Nafti, vient d’indiquer que «le ministère de l’Agriculture oeuvre à augmenter le taux d’adduction de l’eau potable en milieu rural pour atteindre, d’ici 2016, 97%».
S’exprimant à l’occasion d’une journée de sensibilisation à la gestion rationnelle des systèmes hydrauliques dans le milieu rural, organisée dans le gouvernorat de Mahdia, Mme Nafti a fait savoir que la réalisation de cet objectif est tributaire du développement des groupements hydrauliques, pour qu’ils soient en mesure de gérer efficacement les systèmes d’approvisionnement des collectivités rurales en eau potable et d’irrigation.
D’après la secrétaire d’Etat, la stratégie nationale a été ajustée en vue d’assurer la pérennité des systèmes hydrauliques, soulignant que la gestion irrationnelle de ces systèmes entraînent la baisse du rendement des réseaux hydrauliques. L’efficacité du réseau est estimée, ainsi, à 68% pour l’eau potable et 65% pour le réseau d’irrigation outre des perturbations d’approvisionnement de l’eau potable dans les périodes du pic.
Des expériences réussies de groupements hydrauliques ont été présentées, à cette occasion, à l’instar du groupe de «Chott Mériem» à Sousse ainsi que de trois autres groupements. Ces structures ont unifié leurs efforts pour assurer la maintenance du réseau hydrique et alléger le coût de leurs dépenses.
Ces groupements hydrauliques ont, aussi, organisé des actions de vulgarisation au profit des agriculteurs dans le domaine de la production agricole.