La cueillette de la fraise atteint son pic dans le gouvernorat de Nabeul qui assure 90% de la production nationale. Pourtant, les prix affichés sur les marchés restent élevés pour le consommateur.
Selon les professionnels, la persistance de la hausse des prix de ce produit est liée au prix élevé des engrais et des plants. Mais certains parlent de spéculation.
La hausse des prix pourrait s’expliquer par la réduction des périmètres réservés à la culture du fraisier qui sont passés de 637 ha en 2013 à 585 en 2014. Cette réduction s’est répercutée sur le volume de la production estimé, selon le Commissariat régional au développement agricole, à 17.000 tonnes cette année, en légère baisse par rapport à la campagne précédente (18.000 tonnes).
La délégation de Korba occupe la première place en termes de superficie exploitée avec 350 ha, suivie de la délégation d’El Mida (103 ha), puis Béni Khiar (102 ha).
