La première version de la note d’orientation pour le plan quinquennal 2016/2020 sera prête à la fin des 100 premiers jours de l’action gouvernementale (mi-mai). C’est ce qu’a promis, jeudi 23 avril, le ministre de l’Investissement, du Développement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, lors d’une conférence de presse destinée à la présentation des priorités de son département.
Il a précisé que cette version sera soumise à une consultation groupant les différentes organisations nationales et les composantes de la société civile.
Cette note servira de cadre de travail pour le prochain plan quinquennal, lequel sera prêt pour le gouvernement en novembre prochain, mois pendant lequel, un séminaire international sera organisé afin de présenter ces orientations aux bailleurs de fonds et aux partenaires de économiques ainsi qu’aux grands investisseurs.
Quant aux autres priorités du ministère, elles portent sur l’instauration d’un système informatique national destiné au suivi minutieux et à l’évaluation des projets publics.
A cet égard, le département de l’investissement oeuvre à accélérer la réalisation des projets bloqués dans les gouvernorats prioritaires a-t-il dit. Selon l’audit réalisé dans ce domaine, le nombre des projets bloqués dans les régions prioritaires s’élève à 382 projets, soit 87,2% de l’ensemble des projets bloqués à l’échelle nationale, et ce moyennant 727 millions de dinars.
Interrogé par l’agence TAP sur le projet de loi relatif au partenariat public-privé, M. Brahim a affirmé qu’il a rencontré le président de la Commission des finances à l’ARP en vue d’examiner les possibilités de développer les propositions et amendements du projet en vue d’accélérer son adoption dans les meilleurs délais. Il a nié toute possibilité de le retirer ou de le réviser.
S’agissant des réserves exprimées par le département de l’UGTT concernant les résultats du recensement de la population et de l’habitat, le ministre a affirmé qu’une rencontre réunira les responsables de l’Institut national de la statistique et les représentants de l’organisation syndicale en vue de présenter des explications sur la méthodologie adoptée.
Le système national de statistique connaîtra des réformes, notamment au niveau des parties habilitées à publier des statistiques sectorielles.