Le président du comité provisoire de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT), Mongi Miled, a appelé le gouvernement à réviser le statut de l’OIT “pour qu’il soit au diapason des changements aux échelles nationale et internationale”.
Il a précisé, jeudi, lors d’une conférence de presse à Tunis, que le statut actuel a été élaboré en 1982, “à l’ère où le nombre des ingénieurs tunisiens ne dépassait pas 6.000 alors qu’aujourd’hui il s’élève à 45.000”.
D’après lui, il faut changer le statut parce que le métier a changé. “Le métier d’ingénieur est aujourd’hui ouvert sur le marché mondial et l’Etat a tendance à réduire le nombre des ingénieurs au sein des administrations publiques”, a-t-il déploré.
Il a également appelé à maintenir le comité provisoire jusqu’à la révision du statut et à organiser l’élection du Conseil de l’Ordre des ingénieurs tunisiens conformément aux dispositions du nouveau statut.
Miled a évoqué, lors de ce point de presse, des difficultés rencontrées par l’ingénieur tunisien en matière de formation, de recrutement et de paiement des salaires, appelant toutes les parties concernées à promouvoir la profession en consacrant le principe de qualité et en optant pour un concours national pour accéder aux écoles de formation d’ingénieurs et d’annuler l’accès à ces écoles sur dossier.