La machine de presse et de paquetage des déchets à Djerba est, actuellement, en cours d’essai. D’un coût estimé à 2,6 MDT et d’une capacité de presse et de paquetage de 20 tonnes par heure (près de 150 tonnes par jour), cette machine sera mise en marche le 1er mai prochain.
La machine permettra d’atténuer les problèmes environnementaux dont souffre l’Ile de Djerba, en particulier l’accumulation des déchets ménagers. C’est ce qu’a indiqué le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Néjib Derouiche, qui suivait, dimanche, les dispositifs expérimentaux pour le démarrage de cette machine.
Cette machine est capable de stocker les déchets pendant une période d’environ deux ans «sans aucun effet nocif sur l’environnement», a-t-il relevé.
Ces dépôts seront stockés jusqu’à l’examen de leur possible exportation, a ajouté le ministre. Selon lui, il est envisageable de mettre en place une deuxième machine au cas où la première ne serait pas capable de contenir suffisamment déchets.
Néjib Dérouiche a, toutefois, souligné que la machine de presse et de paquetage des déchets représente une «solution temporaire», en attendant la réalisation d’un centre de gestion et de valorisation des déchets utilisant les techniques les plus modernes en matière de traitement de déchets (recyclage, incinération, production d’énergie).
La réalisation de ce centre s’inscrit dans le cadre d’un programme ambitieux qui permettra, une fois accompli, de faire de l’Ile de Djerba un modèle en matière de services environnementaux. L’ensemble des détails techniques et économiques de ce projet pilote seront présentés aux composantes de la société civile et aux différentes parties, a-t-il précisé, relevant l’existence de plusieurs accords de jumelage avec des villes française, portugaise et des pays du Golfe ainsi que des programmes de formation d’expertise à l’étranger en matière de services environnementaux.