Les problèmes qui entravent la réalisation du projet de développement du champ “Nawara” dans le sud tunisien ont été débattus lors d’une réunion, tenue mercredi 29 avril à Tunis, précise un communiqué du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines.
L’objectif de la réunion présidée par le ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Zakaria Hamad, est d’assurer la réalisation du projet dans les délais annoncés (début 2017).
Ce projet s’inscrit dans le cadre du développement du permis d’exploitation du champs Nawara de gaz naturel mis en place conformément à une décision du ministre de l’industrie datée du 20 février 2010.
Nawara relève du permis de recherche d’hydrocarbures «Jenein El Janoub» (jardins du sud) accordé à la société tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) et la société autrichienne «OMV» Le champ Nawara devrait entrer en exploitation à partir du début de l’année 2017 avec une production journalière d’environ 2,7 millions m3 de gaz, ce qui représente 25% de la production nationale du gaz et 17% de la consommation actuelle de gaz.
Ce projet va contribuer à la mise en place d’une infrastructure développée permettant de transporter le gaz naturel. L’objectif est d’inciter les investisseurs à intensifier les activités d’exploration, de recherche et de développement au sud tunisien.
Le projet est composé de deux parties, la première est financée par l’entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP) et la société autrichienne moyennant un coût estimé à environ mille million de dollars. Cette composante consiste en l’installation d’une station de traitement du gaz naturel dans la région Nawara et d’un pipeline d’une longueur de 370 kilomètres, d’un diamètre de 24 pouces (1 pouce = 2,54 cm) et d’une capacité de 10 millions m3 par jour.
Cette unité sera raccordée à une station terminale dans la ville de Gabès. La 2ème partie qui sera financée par l’ETAP (Entreprise Tunisienne des Activités Pétrolières), d’un coût de 150 millions de dollars, comporte un pipeline d’un diamètre de 12 pouces (1 pouce= 2,54cm), dispose d’une capacité de 2 millions mètres cube/jour et s’étend sur 94 km. Ce pipeline est relié à une deuxième unité de traitement du gaz naturel qui sera basée à Tataouine, outre la mise en place d’une unité de remplissage des bouteilles du Gaz de Pétrole Liquéfié ou gaz domestique (GPL).