GM va investir 5,4 milliards de dollars aux Etats-Unis d’ici 2018

a0ca86d3709a219a83f58abb7ca427932cce60c3.jpg
ège de General Motors à Detroit, en 2014 (Photo : Stan Honda)

[30/04/2015 15:42:13] New York (AFP) Le constructeur automobile General Motors (GM), en passe d’entamer des négociations salariales difficiles avec les syndicats, a annoncé jeudi qu’il allait investir 5,4 milliards de dollars sur ses sites américains dans les trois prochaines années.

Ces investissements vont porter notamment sur l’achat d’équipements et de technologies pour ses nouveaux modèles de véhicules et le maintien des emplois.

Le premier groupe automobile du pays va injecter 783,5 millions de dollars dans trois usines du Michigan (nord-est).

Dans le détail, 520 millions de cette somme iront au site d’assemblage de Lansing (Cadillac) où 1.900 emplois devront être maintenus, 139,5 millions seront dédiés aux opérations de pré-production de l’usine de Warren (Chevrolet Volt) et 124 millions seront alloués au site de Pontiac.

La ventilation des 4,6 milliards de dollars restants de l’enveloppe globale sera annoncée dans les prochains mois une fois les sites bénéficiaires identifiés, indique le troisième constructeur mondial derrière Toyota et Volkswagen.

“Ces investissements sont la preuve que l’entreprise est en train d’investir stratégiquement dans l’humain, les outils et les équipements afin de produire des voitures, des SUV, des camionnettes à plateau, et des crossovers présentant un design et une qualité éblouissants avec des technologies novatrices”, souligne Alan Batey, le responsable de GM en Amérique du nord (Etats-Unis, Canada et Mexique).

Le constructeur ne détaille pas le nombre de créations d’emplois qu’il prévoit dans le cadre de ces investissements ni quelle est la part des aides publiques.

Ces annonces interviennent quelques semaines avant le début des négociations quadriennales entre le “Big Three” de Detroit (GM, Ford et FCA US ou ex-Chrysler) avec le puissant syndicat UAW.

Les trois grands groupes automobiles du pays s’attendent à des revendications portant sur une hausse des salaires alors que l’industrie automobile américaine a renoué avec ses meilleures années, dopée à la fois par la forte demande pour les gros 4X4 de ville et les pickups, le crédit facile et de faibles prix de l’essence à la pompe.