à Sun Valley (Photo : Scott Olson) |
[02/05/2015 21:44:18] Los Angeles (AFP) La Silicon Valley a perdu un de ses patrons, après la mort subite vendredi soir de Dave Goldberg, qui était dans le civil l’époux de Sheryl Sandberg, la numéro deux du réseau social Facebook.
David Goldberg était âgé de 47 ans selon plusieurs médias.
“C’est avec un choc et une tristesse incroyables que je (vous) annonce que mon frère extraordinaire Dave Goldberg, époux de Sheryl Sandberg, père de deux merveilleux enfants et fils de Paula Goldberg, est décédé brutalement la nuit dernière”, a annoncé le frère du défunt Robert Goldberg sur son compte Facebook.
Le PDG de Facebook Mark Zuckerberg a salué de son côté une “personne extraordinaire” et se dit “heureux de l’avoir connu”. “Mes pensées et mes prières vont à Sheryl et sa famille”, a-t-il ajouté.
Dave Goldberg était le patron de la société internet américaine SurveyMonkey, spécialisée dans les sondages en ligne et basée à Palo Alto en Californie comme Facebook.
“Le génie de Dave, son courage et son leadership n’avaient d’égales que sa compassion, son amitié et sa générosité”, a rendu hommage SurveyMonkey dans un communiqué.
M. Goldberg, diplômé de la prestigieuse université Harvard, a été un des hauts dirigeants du portail internet Yahoo! qu’il a quitté en 2007 pour rejoindre le fonds Benchmark Capital.
Il a contribué à développer SurveyMonkey, société qu’il dirigeait depuis 2009 dix ans après sa création.
A l’époque, l’entreprise ne comptait que 14 employés contre environ 500 aujourd’hui et est évaluée à quelque 2 milliards de dollars suite à un tour de table organisé l’an dernier, selon la presse américaine.
Dave Goldberg avait indiqué à l’époque qu’il prévoyait d’utiliser les nouveaux capitaux pour “réaliser de potentielles acquisitions”.
Son frère Robert Goldberg a exhorté samedi tous ceux qui l’ont connu à partager leurs souvenirs et photos sur sa page Facebook.
Sheryl Sandberg a de son côté en 2013 publié un livre qui avait fait couler beaucoup d’encre, “Lean In” (“Bougez-vous”), présenté comme un manifeste féministe moderne dans lequel elle exhortait les femmes à “se bouger” pour réussir le grand écart entre vie professionnelle et familiale.