à davantage de services en ligne conçus par des tiers (Photo : Lionel Bonaventure) |
[04/05/2015 18:08:08] Washington (AFP) Facebook a annoncé lundi que son application mobile internet.org, qui permet d’avoir gratuitement un accès internet de base dans des régions où l’accès à la toile est peu développé, allait s’ouvrir à davantage de services en ligne conçus par des tiers.
Internet.org est une initiative pilotée par le réseau social américain et soutenue par d’autres groupes technologiques comme Samsung, Nokia, Ericsson ou Qualcomm.
L’application mobile avait été lancée pour la première fois l’été dernier en Zambie, et a depuis été étendue à d’autres pays. Elle est proposée en partenariat avec des opérateurs télécoms qui ne facturent pas aux clients les données utilisées, et donne accès à des services en ligne jugés de base (concernant la météo, la santé, les informations locales, la recherche d’emplois, et généralement le réseau Facebook).
En Inde, un des derniers pays où l’application a été lancée, des critiques l’ont toutefois accusée de violer la “neutralité d’internet”, le principe garantissant un traitement égal pour tous les services en ligne.
Le PDG-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a annoncé lundi qu’internet.org fonctionnerait désormais comme une plateforme conçue “de telle sorte que n’importe qui puisse construire des services de base gratuits” et les y intégrer s’ils respectent certains critères, mais que l’ensemble d’internet ne serait pas inclus.
“La neutralité du net ne devrait pas empêcher l’accès (à la toile). Nous avons besoin des deux”, a-t-il indiqué dans un message vidéo.
“Notre vision est de donner au gens davantage d’accès à des services gratuits au fil du temps”, mais “ce n’est pas soutenable d’offrir tout internet gratuitement”, a-t-il prévenu. “Aucun opérateur (télécoms) ne pourrait se le permettre.”
Lors du lancement d’internet.org en Inde, Mark Zuckerberg s’était défendu de vouloir créer un monopole dans l’accès au contenu en soulignant que l’opérateur était libre de définir les services offerts et qu’il n’y avait pas d’obligation d’y inclure Facebook.