Les membres de la section de Gabès de la Fédération du pétrole et des produits chimiques et des syndicats de base de la zone industrielle de Gabès se sont réunis, la semaine dernière, pour examiner la situation du secteur qu’ils ont qualifiée de “catastrophique”.
Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, ils appellent à “la nécessité de “séparer la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et le Groupe chimique tunisien (GCT), en vue de préserver cette entreprise et son rôle économique”. Ils refusent également toute idée “de privatiser les entreprises publiques et porter atteinte aux droits acquis”.
Les signataires du communiqué expliquent que “devant la gravité de l’étape et de la dégradation des équilibres financiers du GCT qui peuvent provoquer une tension et une nouvelle révolution sociale”, ils font “assumer la responsabilité totale au gouvernement à l’Assemblée des représentants du peuple de trouver des solutions urgentes et sérieuses, en attendant les solutions radicales, pour garantir le phosphate en tant que produit principale de la production, même en faisant recours à l’importation”.
Les unités du GCT de Gabès ont arrêté totalement leurs activités, samedi, ce qui menace de paralyser le travail dans de nombreuses entreprises installées dans la zone industrielle de Gabès qui s’approvisionnent chez le GCT en acide phosphorique.