Le membre du Syndicat des agriculteurs de Tunisie (SYNAGRI), Midani Dhaoui, a revendiqué, lundi 11 mai, le droit de l’organisation au financement public, réclamant une enveloppe de 500.000 dinars, soit la même somme accordée à l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP).
La revendication de ces financements s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du multi-syndicalisme, prévu par la Constitution, a précisé M.Dhaoui au cours d’une manifestation organisée par le SYNAGRI pour évaluer son action, 4 ans après sa création.
Ces financements publics sont de nature à aider le syndicat, lequel ne peut compter, actuellement, que sur ses ressources propres, à mettre en oeuvre ses programmes, le paiement des frais relatifs au loyer et au recrutement des ingénieurs et experts, a-t-il indiqué.
La Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT ) bénéficie de financement public à l’instar de l’Union tunisienne de l’industrie du commerce et de l’artisanat (UTICA), et ce dans la cadre du multi-syndicalisme, a-t-il précisé.
Le SYNAGRI compte environ 500 adhérents alors que le nombre total des agriculteurs s’élève à 600.000.