Pour mettre fin à la corruption et aux pratiques de la contrebande et de l’économie parallèle, il faut réduire les impôts de 40%. C’est ce que les internationaux et les pays qui ont traversé les mêmes difficultés que la Tunisie ont conseillé aux pouvoirs publics tunisiens. «Lorsqu’on en discute avec les hauts cadres de mon ministère, ils crient au scandale, “comment allons-nous faire pour récolter les taxes?“ Je leur réponds aujourd’hui, il ne s’agit pas de sauver les taxes, il s’agit de sauver l’Etat», a déclaré Slim Chaker, ministre des Finances, lors de la journée d’étude et de réflexion organisée mardi 12 mai sur «La réalité de la situation économique en Tunisie et les pistes de la croissance».
Le ministre a rappelé que 5 ministères (Education nationale, Enseignement supérieur, Santé, Intérieur et Défense) monopolisent, entre dépenses et gestions courantes, 50% du budget de l’Etat.
Devons-nous rappeler que ces ministères aussi importants soient-ils ne sont pas économiques et ne sont pas concernés directement par la gestion des affaires économiques?
Nous y reviendrons.