à New York, en 2007 (Photo : Timothy A. Clary) |
[14/05/2015 13:59:01] New York (AFP) Wall Street a ouvert en hausse jeudi, se satisfaisant d’indicateurs américains sur les prix et le chômage, dans un marché qui tentait de se relancer après un début de semaine morose: le Dow Jones prenait 0,74% et le Nasdaq 0,58%.
Vers 13H40 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average gagnait 134,19 points à 18.193,68 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 28,87 points à 5.010,56 points.
L’indice élargi S&P 500, très suivi par les investisseurs, avançait de 0,56%, soit 11,71 points, à 2.110,19 points.
Mercredi, la Bourse de New York avait fini en ordre dispersé après un chiffre attendu sur la consommation, qui n’a finalement guère influencé le marché: le Dow Jones avait cédé 0,04% à 18.060,49 points, mais le Nasdaq avait pris 0,11% à 4.981,69 points.
Désormais, Wall Street monte et est “soutenue par une baisse surprenante des prix à la production, qui relance en partie le marché des obligations, ainsi qu’un recul inattendu des inscriptions au chômage” la semaine dernière, ont résumé les experts de la maison de Charles Schwab.
Comme ils y faisaient allusion, le marché obligataire, dont la chute a largement contribué à la nervosité de Wall Street depuis le mois dernier, rebondissait.
Le rendement des bons du Trésor à 30 ans reculait à 3,061%, contre 3,084% la veille au soir, témoignant d’une hausse de la demande pour la dette américaine, et celui des bons à 10 ans à 2,249% contre 2,294% précédemment.
La Bourse semble rassurée par cette stabilisation, mais certains observateurs relativisent le rôle des indicateurs du matin en soulignant qu’avant leur publication, les contrats à terme laissaient déjà penser que les principaux indices ouvriraient en hausse.
“Vous allez demander: qu’est-ce qui sert de catalyseur ?”, a commenté Patrick O’Hare, de Briefing. “Eh bien, pour tout dire, on ne sait pas vraiment”.
Il citait comme facteur éventuel de hausse un certain optimisme sur la Grèce, “dont on dit qu’elle fait ce qu’elle peut pour éviter un référendum sur les réformes demandées par ses créanciers”, mais il exprimait lui-même des doutes sur l’importance de cet élément pour le marché américain.
“Cela fait des semaines que l’on entend dire que les marchés sont sereins quant à la manière dont ils pourraient gérer une mise en défaut de la Grèce et sa sortie de la zone euro”, a-t-il ainsi nuancé.
Parmi les derniers développements sur la question, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a souhaité jeudi que la Banque centrale européenne (BCE) retarde le remboursement des quelque 27 milliards d’euros de dette grecque qu’elle détient.