Au cours du 1er trimestre 2015, le taux de croissance s’est élevé à 1,7%, selon des données publiées par l’Institut national de la statistique (INS), mais le produit intérieur brut (PIB) a enregistré, au cours de cette période, une régression de 0,2% par rapport au 4ème trimestre 2014 (0,7%).
1,1% de croissance pour les industries manufacturières
Les industries manufacturières ont enregistré, au cours du 1er trimestre 2015, une croissance de 1,1% contre 0,2% au cours de la même période 2014. Cette amélioration est expliquée par la hausse enregistrée dans le secteur des industries agricoles et alimentaires (16,6%) avec un quadruplement de la production d’huile d’olive.
Le secteur textile/habillement et du cuir a enregistré, lui, une faible baisse de seulement 0,3%.
Baisse de la valeur ajoutée des industries non manufacturières
La valeur ajoutée du secteur a baissé de 3,7% à cause de la poursuite de la régression de la production du secteur d’extraction du pétrole et de gaz naturel de 8,1%.
Le secteur des mines a, pour sa part, enregistré une baisse de production de 21,7% contre une hausse au cours du 1er trimestre 2014 (32,5%).
Bonne tenue des services grâce au bancaire…
Au cours du 1er trimestre 2015, le secteur des services a connu une régression de son rythme de croissance qui a augmenté de 1,6% contre 3% au cours de la même période 2014. Le secteur des services hôteliers et des cafés a régressé de 1,4% (régression du secteur hôtelier), alors que les services de transport ont baissé de 2,3%.
Les secteurs de communication et des services financiers ont pour leur part enregistré une croissance respective de 7,9% et 2,7%. Pour sa part, le secteur des services non exportés (services accordés essentiellement par l’administration) a préservé son rythme de croissance positive pour atteindre 3,4%.
Nette progression du secteur de l’agriculture et de la pêche
La valeur ajoutée du secteur de l’agriculture et de la pêche enregistrera, au cours de l’année 2015, une croissance de 7% contre 2,8% en 2014. Ce résultat est expliqué par la hausse de la production d’huile d’olive (1,4 million de tonnes contre 350.000 de tonnes en 2014).