La récolte céréalière devrait baisser, au cours de cette campagne agricole de 30 à 50%, par rapport aux prévisions, d’après l’Institut national des grandes cultures de Boussalem, lequel tablait sur une récolte comparable à celle de la saison écoulée (32,4 millions de quintaux).
Le directeur général de l’INGC de Boussalem, Oussema Khriji, a expliqué cette baisse prévue par le déficit pluviométrique enregistré à partir du mois d’avril et la sécheresse enregistrée dans plusieurs régions.
Les superficies qui seront moissonnées sont estimées à 900 mille hectares (Ha) sur un total de 1 million 154 mille Ha emblavées, réparties sur le Centre et Sud (200 mille Ha) et les gouvernorats du Nord (plus de 850 mille Ha).
La récolte baissera de 10 à 51% dans les zones semi-humides dans les régions de Béja Nord et Bizerte, et aux alentours de 50% dans les zones semi-arides dans les régions de Zaghouan, Siliana et le Kef.
Il a expliqué que l’absence de précipitations et la sécheresse qui a touché les champs de céréales ont coïncidé avec des périodes importantes dans la croissance des grains dont la floraison, la pollinisation et la formation des grains.
Cette situation sera à l’origine d’une production de grains de petites tailles, d’où un impact sur leur qualité et leur calibrage et, partant, entraînera la baisse des recettes des agriculteurs.
Cela va aussi influer sur les importations, vu que la consommation nationale est estimée à 30 millions de quintaux/an (10 millions de quintaux de blé tendre, 10 millions blé dur et 10 millions de quintaux d’orge), a-t-il avancé.