Le vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Hichem Elloumi, a appelé, vendredi 22 mai, à élargir les domaines d’application du partenariat public/privé (PPP).
Intervenant lors d’une séance d’audition devant la Commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), consacrée à la centrale patronale, il a indiqué que les domaines inscrits dans le cadre du projet de loi sur le PPP concernent l’infrastructure de base, les services publics et les concessions.
M. Elloumi a souligné que ce projet doit être «simplifié et doté d’une approche globale ne nécessitant pas des arrêtés gouvernementaux dans l’objectif de faciliter la tâche du partenaire privé lors de l’exécution des projets».
Abdelaziz Halleb, membre du bureau exécutif de l’UTICA, déplore, pour sa part, que ce projet «limite l’initiative de réalisation de projets à la partie publique seulement sans donner l’opportunité aux initiatives privées». Il a appelé dans ce cadre «à changer le point de départ de cette initiative», évoquant la possibilité pour les organisations et les associations de présenter des initiatives de grands projets.
Les représentants de l’UTICA ont mis l’accent sur la nécessite de doter «l’instance du PPP d’un pouvoir de décision contrairement au texte du projet de loi qui lui a accordé un rôle consultatif».
Ils ont également appelé à mettre en place des représentations de cette instance dans toutes les régions afin de renforcer la décentralisation et encourager les initiatives régionales.
A noter par ailleurs qu’ils ont présenté un projet de loi qui comporte 50 articles de PPP qui reflète la vision de la centrale patronale…