Le comble de la démocratie, c’est de voir un gréviste décider d’une grève générale!

greve_generale-23052015.jpg
COLUCHE disait qu’une journée de grève était considérée comme une journée d’action par les syndicats! Alors quid d’un gréviste qui décide de faire une grève générale ça devient un excès de zèle! Et j’ai même peur que ces pauvres hères ne se surmènent et dépriment car les excès font du mal, et beaucoup de mal!

Alors les grévistes, il faut les chouchouter, les autoriser à ne rien faire, leur payer leurs salaires, leur accorder une prime de grevisme et même les décorer de l’insigne du gréviste modèle et pourquoi pas lui dresser une statue! Mais si les sculpteurs, eux aussi, se mettaient en grève, comment faire?

Ah qu’elle est belle cette démocratie et cette liberté d’expression qui font tellement de bruit qu’elles se transforment en cacophonie, et du coup, certains se mettent à rêver de la douceur de la dictature!

Dictature! Quel beau mot surtout quand cela devient une dictature des grévistes qui arrêtent tout ou presque et veulent être payés à ne rien faire! Ne rien faire, moi j’en rêve comme je rêve d’une grève car comme ça mon patron sera obligé de m’augmenter et mon papier sera une belle page blanche qui, de toutes les façons, ne sera pas lue vu que les lecteurs seront aussi en grève ….

Et le plus amusant c’est que, comme tout est de travers dans ce beau pays en démocratisation, historiquement le mot «grève» trouve son origine sur la «Place de Grève», nom donné au milieu du XIIe siècle à l’étendue située devant l’hôtel de ville de Paris. Il s’agissait d’une plage de sable et de graviers où se retrouvaient, chaque matin à l’aube, les ouvriers sans travail en quête d’employeurs pour la journée. Cette «Place de Grève» servait alors de bourse au travail et de lieu d’embauche pour les chômeurs. Cette concentration d’ouvriers qui ne travaillaient pas mais recherchaient un emploi était appelée… «grévistes». D’où l’apparition alors de l’expression «faire grève» qui signifiait «rechercher un travail». Un sens diamétralement opposé à celui d’aujourd’hui où les «strikers» ont fait des merveilles sur les docks américains et ont fait développer l’économie américaine, ce qui a inspiré FARHAT HACHED pour l’organisation de l’UGTT, qui a joué un rôle non négligeable et qui, aujourd’hui, semble dépassée par les grèves sauvages…

Car il faut toujours rappeler que lorsque la bataille pour l’indépendance était au milieu du gué, l’UGTT a apporté son appui et aidé a libérer le pays, mais aujourd’hui le pays est de nouveau au milieu du gué et les courants nocifs émanent du gourou et des larbins qui cherchent à le couler ce pays! Avec ça, les grévistes s’en donnent à cœur joie et veulent être payés de surcroît! Je me demande par qui. Nos puits de pétroles sont à sec depuis longtemps, et dans ce pays, on est pauvre et on est obligé de travailler pour vivre soit survivre et faire nos enfants tout seuls, car nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et se méfier de ces piquets de grève sur diplômés qui émargent dans les caisses de ces enturbannés du pétrole!