épargne (Photo : Joel Saget) |
[27/05/2015 07:25:08] Paris (AFP) Le moral des ménages enregistré un léger recul en mai (-1 point), en raison notamment de fortes craintes sur leur capacité d’épargne, a annoncé l’Insee mercredi.
L’indicateur qui synthétise le moral des ménages s’établit en mai à 93 points, après 94 en avril. C’est le premier coup d’arrêt après une hausse de huit points entre octobre 2014 et avril 2015.
Il demeure en dessous de sa moyenne depuis janvier 1987 (100), a précisé l’Institut national de la statistique et des études économiques dans un communiqué.
La chute la plus importante de la confiance des ménages se découvre dans l’opinion qu’ils ont de leur capacité d’épargne. Celle-ci se dégrade fortement quand il s’agit de la capacité d’épargne actuelle (- 11 points) qui retrouve son niveau de mars 2012 et passe sous sa moyenne de long terme.
L’opinion des ménages concernant leur capacité d’épargne future chute également fortement (-9 points).
En outre, selon l’Insee, “beaucoup moins de ménages estiment qu’il est opportun d’épargner”. Le solde d’opinion correspondant diminue en effet de 12 points et atteint son plus bas niveau depuis octobre 2009.
L’opinion des ménages français sur leur situation financière passée se détériore légèrement (-2 points), et celle sur leur situation financière future est stable.
Les ménages sont moins nombreux à juger opportun de faire des achats importants (-3 points après une hausse cumulée de 16 points depuis septembre 2014).
L’opinion exprimée sur le niveau de vie passé en France reste stable (+1 point), se maintenant à son plus haut niveau depuis octobre 2007. L’opinion sur le niveau de vie futur s’améliore légèrement (+2 points).
Sur le front du chômage, les Français sont un peu moins nombreux en mai à exprimer des craintes sur une augmentation (-2 points).
Dans une période de très faible inflation enfin, moins de ménages considèrent que les prix ont augmenté (-4 points), le solde correspondant étant à son plus bas niveau depuis qu’il est enregistré par l’Insee (1987).
Mais ils sont en revanche plus nombreux à anticiper une augmentation des prix (+3 points).