Plus de 50% des ingénieurs en génie textile sont embauchés, trois mois après l’obtention de leur diplôme à l’Ecole nationale d’ingénieurs de Monastir (ENIM). C’est ce qu’a souligné Ayda Baffoun, directrice du département de génie textile à l’ENIM, dans une déclaration à la TAP, en marge de la journée TexDay organisée, mardi 26 mai à l’ENIM.
L’ingénieur en génie textile devrait, pour se créer une place à l’échelle nationale et internationale, relever certains défis dont sortir de la sous-traitance vers la co-traitance et le produit fini, a-t-elle expliqué.
On ne veut plus vendre que de la main-d’oeuvre, mais du savoir-faire, de la qualité et de la compétence dans le secteur textile classique et explorer de nouveaux axes comme le textile technique qui permettront à la Tunisie d’être compétitive sur plusieurs niveaux, a expliqué Ayda Baffoun.
Le taux d’employabilité des ingénieurs en génie textile devrait s’accroître avec la réforme du programme d’études faite en concertation avec tous les acteurs du secteur textile. La première promotion de cette réforme a démarré l’année dernière.
De nouveaux modules innovants ont été ajoutés tels que le textile technique, le délavage, le management, le marketing textile, la gestion de la chaîne logistique, la normalisation et la certification.