Avis aux jeunes promoteurs: rejoignez cette pépinière/cluster. Vous y trouverez de l’expertise et du training pour votre parcours du combattant.
Jeudi 28 courant, CEED, couronnait cinq promoteurs lauréats et célébrait, dans le même temps, dans une ambiance festive et militante son premier anniversaire. Une première bonne moisson est le meilleur gage de succès pour CEED. Cette ONG née de l’initiative commune de Abir Matmati (PWC), Aouatef Elloumi El Ghoul (COFICAB) et de Jihène Ben Fadhel (MACS.A.) a été sponsorisée par le programme USAID.
Ce collectif de jeunes chefs d’entreprises et dirigeants, fut soutenu et encadré par Wafa Makhlouf, qui avait présidé la cérémonie, et de Sonia Ben Hajji. CEED se met en perspective d’expansion. Le réseau entend se connecter à toutes les régions de l’intérieur.
Et, cerise sur le gâteau, CEED a reçu des parrainages prestigieux. Slim Chaker, ministre des Finances, était de la fête. Taoufik Jelassi, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et des TIC dans le gouvernement de Mehdi Jomaa, s’est également joint à ce meeting.
Wafa Sayadi Makhlouf était confortée de voir que la démarche de CEED était aussi activement validée. Pour toute l’équipe, c’est l’aboutissement d’un défi. Cette équipe se voit comme le compagnon de voyage des jeunes promoteurs pour qu’ils arrivent à bon port.
Le partage d’expériences: débusquer la Grinta des jeunes talents
CEED n’est rien d’autre qu’une manière de faire. Voilà des chefs d’entreprise et des dirigeants qui ont réussi et qui entendent, gracieusement, mettre leur expérience au service de leurs cadets, entendez, les jeunes promoteurs.
Le parcours du promoteur est un itinéraire risqué. Une prise en mains par des gens expérimentés est enrichissante. Il faut rappeler toutefois que l’assistance des aînés est essentiellement pédagogique. Elle consiste en une succession de séances de pitching où le jeune promoteur cogite sur la démarche qu’il lui faut adopter sous le conseil avisé de gens qui on réussi. Chaque séance est un examen de passage où le jeune promoteur doit découvrir ses propres talents et cultiver son savoir-faire.
Eviter la “Death Valley“ grâce au Mentoring et au pitching
CEED est la bulle de sécurité nécessaire pour préserver le jeune promoteur des risques de la Death Valley, cette période hautement risquée qu’est l’année de création et de démarrage du projet, affirme Slim Chaker, ministre des Finances. Il voit dans le Mentoring et le Pitching pratiqués par CEED, un processus de maturation destiné à métamorphoser le jeune promoteur en chef d’entreprise.
Go To Market, sans hésiter
Pour sa part, Taoufik Jelassi considère que CEED est une initiative pédagogique. Elle pousse à l’auto-entrepreneuriat qui est la meilleure des issues pour les jeunes diplômés.
Reprenant à son compte la devise de CEED: go to Market est le cri de guerre et en même temps le signe de maturité pour un jeune promoteur. C’est à l’épreuve du marché que l’on forge un chef d’entreprise.
Revenant sur la philosophie de la Start-up, il dit aux jeunes entrepreneurs avec conviction: n’hésitez pas à démarrer avec une structure légère, à agir local et à penser global.
Ci-après la liste des lauréats et dans l’ordre: Azza Driss (PUB-LIk), Youssef Taktak (ASSIL), Hamza Ben Arbi (FAB’LAB), Mohamed Nabil Abid (lespromoteurs.tn) Mehrez Trabelsi (Tunispromo.tn).