és qui passent beaucoup de temps dans les transports disent manquer de temps, notamment pour profiter de leurs proches ou avoir plus de loisirs (Photo : Miguel Medina) |
[02/06/2015 08:24:48] Paris (AFP) Temps de transport, tâches ménagères, travail… Sept salariés sur dix disent manquer de temps, notamment pour profiter de leurs proches ou avoir plus de loisirs, selon un baromètre rendu public mardi.
Selon cette étude Viavoice pour l’Observatoire de l’équilibre des temps et de la parentalité en entreprise (OPE), en partenariat avec l’Union nationale des associations familiales (Unaf), 71% des salariés interrogés manquent de temps.
Une proportion qui augmente chez les parents de jeunes enfants, à 83% pour les salariés dont la progéniture a entre 3 et 5 ans, et chez les salariés qui passent beaucoup de temps dans les transports (90%).
S’ils pouvaient suspendre le chronomètre, les salariés s’en serviraient pour profiter de leurs proches et de leur famille (37%), avoir plus de loisirs ou prendre du temps pour eux-mêmes (35%) mais aussi prendre le temps de faire les choses (13%).
L’étude montre que 61% des salariés trouvent que leur employeur “ne fait pas beaucoup” pour les aider à équilibrer leur temps de vie, un taux toutefois en amélioration, en recul de 8 points par rapport à l’année précédente.
Or, 93% des personnes interrogées estiment que l’équilibre des temps de vie (temps professionnel, familial, associatif, etc.) est un sujet de préoccupation important, voire très important. Et 89% affirment qu’un meilleur équilibre a un impact important sur la performance économique.
Pour y parvenir, les mesures plébiscitées par les salariés sont d’abord la souplesse des horaires de travail (46%) et la possibilité d’aménager les horaires en fonction des contraintes parentales (41%). Un quart des salariés citent aussi le télétravail.
Malgré ces résultats, 64% des salariés affirment qu’ils sont satisfaits de la façon dont ils équilibrent leur temps de vie et 67% trouvent “correct” le temps qu’ils consacrent à leur vie professionnelle.
L’enquête a été réalisée en ligne du 20 mars au 3 avril auprès d’un échantillon représentatif de 1.003 salariés, selon la méthode des quotas.