“La Tunisie a besoin de solutions adaptées à la nature des institutions islamiques et aux standards internationaux dans le domaine de la finance islamique”. C’est ce qu’estime Mahfoud Barouni, expert en finance islamique, lors des deuxièmes journées de la finance islaimque qu’organise, les 3 et 4 juin, la Banque Zitouna.
Il a évoqué, dans ce contexte, la gestion de la liquidité au sein des banques islamiques, citant les expériences des banques islamiques jordanienne et soudanaise, revenant sur la gouvernance à travers un comité charaïque suprême et une assemblée générale des déposants en conformité avec les principes de transparence dans les banques islamiques.
Les intervenants ont souligné qu’en plus de la nécessité de développer la recherche et l’innovation dans la finance islamique, les banques doivent trouver des débouchés financiers pour le placement de la liquidité et garantir un haut niveau de transparence des informations et données communiquées.
La mise en place d’un système central de gouvernance selon les principes de la Chariâ en faveur de toutes les institutions financières islamiques devient primordial, ont encore souligné les intervenants, et ce, compte tenu de développement de la finance islamique et du rôle de plus en plus prépondérant des comités charaïques opérant dans ces institutions avec des expériences diverses et des interprétations multiples en termes de jurisprudence des transactions modernes.
Les journées Banque Zitouna de la finance islamique se poursuivront jusqu’à jeudi 4 juin 2015 et jetteront la lumière sur les expériences réussies d’émission de Sukuk dans le monde.
La deuxième journée verra la proclamation du lauréat du prix Banque Zitouna. Ce prix couronne la meilleure thèse de doctorat soutenu avec succés au cours des trois dernières années dans les universités maghrébines.
Les thèses de doctorat traitent des sujets relatifs à l’économie et la finance islamique (Takaful), les Sukuks islamiques et les fonds d’invetissement islamiques, ainsi que la jurisprudence des transactions modernes et la microfinance islamique
