Le projet d’Accès aux Marchés des Produits Agro-alimentaires et de Terroir (PAMPAT), financé par le secrétariat d’Etat à l’Economie du gouvernement suisse, bénéficiera d’un budget de près de 5 millions de francs suisses (environ 8,5 millions de dinars tunisiens).
Mis en oeuvre par l’ONUDI, pour une durée de quatre ans, il a permis de certifier 500 hectares de figue de barbarie “bio” dans la région de Kasserine (centre-ouest de la Tunisie).
Le projet vise à renforcer les chaînes de valeur des produits agroalimentaires et de terroir dans des régions tunisiennes. Il a permis, selon la responsable suisse du projet en Tunisie, Nuria Ackman, d’améliorer la performance d’accès aux marchés et les conditions socio-économiques des filières de l’harissa (fait maison), de la figue de Djebba et de la figue de barbarie.
Le projet s’aligne sur la Stratégie de développement des exportations tunisiennes des fruits et légumes transformés (mars 2011), élaborée dans le cadre d’un projet de l’ITC (International Trade Center, Genève) avec un financement du SECO en coopération avec le ministère du Commerce et de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat.
Le projet a été développé à travers une approche participative qui a engagé les principaux acteurs des filières sélectionnées, en coopération avec les ministères de l’Industrie et de l’Agriculture.
Il se concentre sur l’organisation et la gouvernance de trois filières en particulier: l’harissa, la figue de Djebba et la figue de barbarie.
