çade de la Bourse de New York (Photo : Jewel Samad) |
[09/06/2015 13:56:49] New York (AFP) Wall Street stagnait mardi peu après l’ouverture, conservant son humeur morose des dernières séances face à une actualité économique internationale peu engageante, sans trouver aux Etats-Unis assez d’éléments pour se relancer: le Dow Jones gagnait 0,02% mais le Nasdaq cédait 0,25%.
Vers 13H40 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 3,43 points à 17.769,98 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, cédait 12,39 points à 2.079,82 points.
L’indice élargi S&P 500, très suivi par les investisseurs, était presque stable, prenant 0,03%, soit 0,54 point, à 2.079,82 points.
Lundi, Wall Street avait baissé, se montrant frileuse face au niveau élevé des valorisations et aux incertitudes sur la politique de la banque centrale américaine (Fed), sans être soutenue par une maigre actualité: l’indice vedette Dow Jones Industrial Average avait perdu 0,46% à 17.766,55 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 0,92% à 5.021,63 points.
La Bourse de New York semble d’humeur morose depuis le début du mois, enregistrant régulièrement des séances de petite baisse sans pour autant s’éloigner beaucoup de ses records battus en mai.
Désormais, “des chiffres médiocres sur l’inflation chinoise, les incertitudes persistantes sur les négociations entre la Grèce et ses créanciers, ainsi qu’un avertissement de Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale, sur l’état des finances des Etat américains, tout cela contribue à freiner l’enthousiasme des investisseurs” et à faire de nouveau baisser Wall Street, a énuméré Patrick O’Hare, de Briefing.
L’inflation en Chine a fortement ralenti en mai, symptôme supplémentaire d’une consommation désespérément terne sur fond de ralentissement économique, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles mesures de soutien de la part des autorités.
En ce qui concerne la Grèce, elle est revenue mardi vers la table des négociations avec ses créanciers, UE et FMI, à qui elle a présenté une contre-proposition de réformes et de mesures pour éviter une faillite qui signerait le “début de la fin” pour la zone euro, selon le Premier ministre, Alexis Tsipras.
Aux Etats-Unis, le calendrier des indicateurs n’a guère fourni qu’un “chiffre meilleur que prévu sur le moral des petits entrepreneurs”, établi par la fédération NFIB pour le mois de mai, ont mis en avant les experts de la maison de courtage Charles Schwab, notant que cela n’avait pas vraiment soutenu le marché.
Le marché obligataire baissait, le rendement des bons à 30 ans montant à 3,151% contre 3,111% lundi soir, et celui des bons à 10 ans à 2,417%, contre 2,382% précédemment.