ère allemande Angela Merkel à Berlin, le 10 juin 2015 (Photo : Odd Andersen) |
[10/06/2015 13:27:15] Bruxelles (AFP) Angela Merkel a estimé mercredi à Bruxelles qu’une solution était possible dans les difficiles négociations sur la dette grecque, car “quand on veut, on peut”.
“Mais chaque jour compte”, a ajouté la chancelière allemande, qui s’exprimait avant un sommet entre l’UE et les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, rappelant que “le but est de maintenir la Grèce dans la zone euro”.
Au moment où le ton s’est durci du côté de la Commission européenne, insatisfaite des dernières propositions du gouvernement grec, Mme Merkel a indiqué qu’elle était prête à rencontrer, “en marge du sommet, le Premier ministre grec, avec le président français” François Hollande.
Si le Premier ministre grec Alexis Tsipras “veut discuter avec nous, bien sûr que nous le ferons”, a-t-elle dit, tout en rappelant que les négociations sur la dette grecque “doivent continuer avec les trois institutions” que sont l’Union européenne, le FMI et la BCE.
“Mon approche consiste toujours à dire que si on veut, on peut. Mais le travail doit se faire avec les trois institutions, et chaque jour compte”, a conclu Mme Merkel.
De son côté, M. Hollande a appelé à “aller vite” dans les négociations.
“Nous n’aurons qu’un seul message: il faut maintenant aller vite, ne pas laisser traîner, ne pas laisser penser à des solutions qui seraient mauvaises et pour la Grèce, et pour l’Union européenne, et pour la zone euro”, a dit le président français à Bruxelles.