A en croire le rapport sur l’attractivité de l’Afrique du cabinet Ernst & Young, le Maroc se positionne en 2014 en troisième position du nombre de projets d’investissements directs étrangers réalisés sur le continent africain.
Le Royaume chérifien s’est accaparé de 67 projets d’investissements étrangers des 733 projets réalisés sur le continent, ce qui représente 9,1% du total des projets d’IDE sur le continent, derrière l’Afrique du Sud et l’Égypte, respectivement première et deuxième avec 16,5% et 9,7% des IDE en Afrique captés la même année.
Les investisseurs français ont eu la part de lion des investissements dans le royaume, souligne le cabinet d’audit britannique.
Les secteurs les plus brisés par les investissements au Maroc sont les services financiers et les industries liées à la technologie, média et télécoms. L’année 2014 a été marquée notamment par le rachat par Etisalat de 53% de Maroc Telecom pour 4,2 milliards d’euros.
Et explique cette ruée des investissements vers le Maroc par la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée à des taux de salaires inférieurs à ceux des pays développés. De plus, le pays «a échappé à la crise politique qui a affecté ses voisins de l’Afrique du Nord, et parce qu’il dispose aussi d’un gouvernement stable».
