Plutôt facile de parler de son travail … au travail, selon un sondage

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éfense, près de Paris, le 24 avril 2015 (Photo : Miguel Medina)

[15/06/2015 10:20:26] Paris (AFP) La grande majorité des salariés ont le sentiment de pouvoir facilement parler de leur travail au sein de leur entreprise, mais pour 31% d’entre eux, ce n’est pas le cas, selon une étude publiée lundi, à l’occasion du lancement de la semaine pour la qualité de vie au travail.

L’étude, réalisée par Harris interactive pour l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), montre que 50% des salariés parlent “plutôt facilement” et 18% “très facilement” du contenu de leur travail, de ses enjeux ou encore des conditions dans lesquelles ils l’exercent dans leur entreprise ou administration.

A l’inverse, 24% des salariés disent discuter “plutôt difficilement” de ces sujets et 7% “très difficilement”.

Coté interlocuteurs sur ces thématiques, ce sont les collègues de travail qui sont privilégiés, 91% des salariés estimant pouvoir parler à ceux de leur service et 80% à ceux des autres services, devant le supérieur hiérarchique direct (73%) puis les représentants du personnel (70%).

La direction de l’entreprise n’est vue comme un interlocuteur potentiel que par 44% des personnes interrogées.

Les sujets les plus difficiles à aborder sont ceux qui ont trait à la stratégie de l’entreprise et à la rémunération. Plus de six salariés sur dix (62%) ont ainsi le sentiment de ne pas pouvoir aborder la politique de ressources humaines (salaires, primes, promotions, etc.), les résultats économiques de l’entreprise (55%) ou encore la stratégie (54%).

Les salariés sont aussi quasi unanimes (94%) à se dire favorables à des espaces de discussion, dont la création était encouragée par l’accord national interprofessionnel de 2013 sur la qualité de vie au travail. Mais seuls 23% disent bénéficier de tels espaces pour s’exprimer sur leur travail, ses finalités ou les conditions de travail.

L’enquête a été réalisée en ligne du 23 mars au 1er avril auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes, selon la méthode des quotas.