Les participants au workshop sur la réforme des banques publiques, tenu samedi à Tunis, ont appelé à la nécessité de préserver les banques publiques (BH-BNA-STB), afin qu’elles soient l’instrument financier de l’Etat.
Prenant part à cette rencontre, organisée par l’UGTT, des experts et des syndicalistes ont mis l’accent sur la nécessité d’enraciner au sein de ces banques les principes de la bonne gouvernance, de la transparence, de l’efficacité et de la bonne gestion, avant de les recapitaliser à travers l’injection des fonds de contribuables.
Un conseil ministériel avait adopté, le 3 juin, le projet de loi relatif au renforcement des bases financières des banques publiques, lequel stipule l’augmentation du capital de ces institutions pour un montant de 1 milliard de dinars.
D’après les participants à cette rencontre, la préservation de ces banques est tributaire de la restructuration des entreprises publiques.
Lotfi Dassi, membre du syndicat de base de la Banque centrale de Tunisie, pense que la restructuration des banques publiques tunisiennes nécessite la révision des législations, dans l’objectif de récupérer leurs dus et d’accorder plus de responsabilités à leurs dirigeants, tout en dynamisant le rôle de l’Etat au niveau du contrôle.
Cependant, Dassi estime que la recapitalisation de ces trois banques doit se faire progressivement et non d’une façon globale.