Les atteintes à l’environnement et à la nature au Cap Sidi Ali Mekki à Bizerte se multiplient. Outre les incendies qui ont ravagé des superficies dans ce mont au paysage paradisiaque, certains comportements irresponsables des riverains, tel que l’usage du sable des plages dans la construction, ont aggravé la situation.
Ceci nécessite, selon l’Association tunisienne pour la protection de l’environnement à Ghar El Melh, une intervention urgente pour protéger le site, l’un des plus merveilleux en Tunisie.
L’association qui a organisé une journée d’étude à laquelle a assisté un représentant de la direction générale des forêts (DGF) recommande le reboisement dans plusieurs zones au Cap Sidi Ali Mekki pour éviter la déforestation du site proche de la mer et empêcher sa dégradation.
La présidente de l’Association, Safa Ben Gara a souligné que la situation environnementale au Cap Sidi Ali Mekki est précaire et aucun projet touristique ne doit être entrepris dans ce milieu.
La DGF a déjà donné son autorisation, selon Mme Gara, pour l’exploitation, sous forme de concession, de 10 hectares pour la réalisation de projets.
En plus, le délégué de Ghar El Melh, Sofiène Garbouj avait annoncé, le 28 mai 2015, que le Secrétariat d’Etat aux Sports, envisage de créer un centre estival pour les jeunes sur une superficie de 5 hectares à Cap Sidi Ali Mekki.
WMC/TAP