La bourse de New York le 17 juin 2015 (Photo : Kena Betancur) |
[24/06/2015 13:51:55] New York (AFP) Wall Street a ouvert en légère baisse mercredi, continuant comme les autres places mondiales à évoluer au gré des actualités sur la Grèce, cette fois plutôt défavorables: le Dow Jones cédait 0,25% et le Nasdaq 0,09%.
Vers 13H35 GMT, l’indice vedette Dow Jones Industrial Average perdait 46,11 points à 18.097,96 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 4,63 points à 5.155,46 points.
L’indice élargi S&P 500, particulièrement suivi par les investisseurs, reculait de 0,09%, soit 1,90 point, à 2.122,30 points.
Mardi, la Bourse de New York avait légèrement progressé, le Nasdaq (+0,12%) battant un record pour la seconde séance consécutive à 5.160,09 points, dans un marché alors tranquille face à l’avancée des négociations sur la Grèce et plusieurs statistiques américaines: l’indice vedette Dow Jones Industrial Average avait pris 0,13% à 18.144,07 points.
Désormais, Wall Street se replie car “des propos du Premier ministre grec (Alexis) Tsipras, qui a rapporté que de nouvelles propositions de réformes avaient été rejetées par ses créanciers internationaux, refroidissent le récent optimisme sur un accord quant à la dette du pays, avant un sommet des ministres des Finances de la zone euro ce soir”, ont noté les experts de la maison de courtage Charles Schwab.
De son côté, la Grèce, menacée de se trouver en défaut de paiement à la fin du mois, a rejeté une contre-proposition de des créanciers, comprenant surtout des souhaits du Fonds monétaire international (FMI), selon une source gouvernementale.
Même si ces derniers développements ont semblé refroidir les marchés américains et surtout européens, qui s’inscrivent en baisse mercredi, ils n’effacent pas totalement leur hausse du début de semaine, très marquée en Europe et moins importante à Wall Street.
“Cela laisse penser que les acteurs du marché ne sont pas vraiment convaincus – pour le moment – que l’impasse va durer”, a expliqué Patrick O’Hare, de Briefing.
En outre, les investisseurs américains digèrent une révision en hausse du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis pour le premier trimestre, avec une contraction désormais estimée à seulement 0,2%, mais ne semblent pas y accorder une importance démesurée.
“A moins d’une semaine de la fin du deuxième trimestre, on peut comprendre que cette troisième révision du PIB du premier trimestre n’ait pas suscité beaucoup de réactions”, a jugé M. O’Hare.
Le marché obligataire avançait, le rendement des bons à dix ans reculant à 2,394% contre 2,413% mardi soir et celui des bons à 30 ans à 3,174% contre 3,201% auparavant.