L’association marocaine “Dar Sidi Hmad pour le développement, l’éducation et la culture” utilise, désormais, des énormes filets pour piéger le brouillard afin de le transformer en eau potable. Ce dispositif permet d’économiser l’argent et les forces des villageois.
Transformer le brouillard en eau, cette idée ingénieuse a changé la vie des habitants de cinq villages du sud-ouest marocain, situés à 1.225 mètres d’altitude au sommet de la montagne Boutmezguida dans la région de Sidi Ifni, selon l’association.
Grâce à une quarantaine d’immenses filets, ils piègent les gouttelettes d’eau qui sont ensuite traitées mélangées à de l’eau de forage, puis écoulées via des canalisations jusqu’aux villageois.
“Moissonner le brouillard”, comme disent les résidents, est une technique née il y a une vingtaine d’années au Chili, dans la Cordillère des Andes, là où la région est extrêmement brumeuse. Elle a été mise au point par l’ONG “Fog Ouest”, qui l’a expérimentée dans plusieurs pays tels que le Guatemala, le Pérou et la Namibie.