Taxis : accès bloqués pour 3 terminaux à Roissy, le périphérique fermé

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à Nantes (Photo : GEORGES GOBET)

[25/06/2015 05:27:23] Aéroport de Roissy (France) (AFP) Le périphérique était fermé dans l’ouest de Paris jeudi matin et les accès à trois terminaux de Roissy bloqués en raison du mouvement de colère des taxis, a-t-on appris de sources concordantes.

Les accès aux terminaux 2E, 2F et 2D à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle étaient bloqués jeudi matin peu après 06H00, a annoncé une source aéroportuaire à l’AFP. La circulation était difficile pour accéder à l’aéroport au nord de Paris, a constaté un journaliste de l’AFP.

“Des taxis ont commencé à se rassembler à Roissy et à Orly ce qui crée les premières difficultés. A Paris, la circulation est perturbée au niveau de la porte Maillot et de Denfert Rochereau où les taxis se rassemblent”, a indiqué une source policière à l’AFP.

Le périphérique était fermé dans les deux sens dans l’ouest de Paris jeudi vers 07H00 et des CRS étaient en train d’intervenir pour tenter de lever les barrages mis en place par les taxis, ont indiqué des sources concordantes.

“Suite au mouvement social des chauffeurs de taxis, le boulevard périphérique est fermé dans les deux sens entre les portes Dauphine et Champerret”, a annoncé Bison Futé. “Des CRS interviennent en ce moment, la circulation est évidemment très compliquée”, a expliqué une source policière peu après 7H00.

Des milliers de taxis en colère devraient converger jeudi matin sur les aéroports et les gares, à Paris et dans toute la France, pour dénoncer la “concurrence sauvage” de l’application mobile UberPOP, dans un contexte tendu par des agressions.

Outre les aéroports parisiens, des taxis devaient se rassembler devant les gares du Nord, de Lyon et Montparnasse, ainsi que place Denfert-Rochereau et porte Maillot.

D’autres manifestations importantes sont prévues à Nice, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Lyon et Lille.

A Roissy, Kader Hamoudi, artisan taxi depuis huit ans, a garé son véhicule au milieu de la chaussée devant le terminal 2E. “On défend notre travail contre une concurrence déloyale caractérisée et complètement illégale. Ca touche nos revenus”, explique-t-il à l’AFP alors que des insultes fusent entre taxis et automobilistes, sous l’?il de gendarmes mobiles.