Le président du Groupe professionnel du tourisme de la CONECT (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie), Houssem Ben Azouz, a qualifié l’attentat perpétré vendredi dans un hôtel de Sousse de “catastrophique”.
Dans une déclaration à l’agence TAP, il estime que les répercussions seront très graves sur le secteur touristique, mais aussi sur d’autres activités économiques, dont notamment le transport aérien, l’investissement, l’agriculture…
En ce qui concerne les mesures annoncées, vendredi soir, par le chef du gouvernement Habib Essid, à l’issue de la réunion de la cellule de crise, il affirme que le gouvernement a réagi «très en retard» et que ce genre de mesures auraient dû être prises, depuis l’attaque de Bardo (en mars 2015) et même avant.
«Le gouvernement aurait dû prendre des précautions afin d’éviter une deuxième attaque aussi dangereuse, d’autant plus que l’objectif des terroristes est devenu très clair: cibler le tourisme, en vue de mettre à genoux l’économie du pays», a-t-il dit.
Il s’agit, d’après lui, de mettre en place un plan de sécurité, dans l’objectif de préserver les vies humaines, que ce soit celles de nos citoyens ou de celles de nos touristes, et aussi de protéger les structures de l’Etat.
A l’heure actuelle, Ben Azouz recommande d’agir vite, dans l’espoir d’alléger les répercussions de l’attaque, à travers la mobilisation d’un important dispositif sécuritaire.
La seconde étape consistera, selon lui, à mener des actions diplomatiques auprès de nos principaux marchés touristiques, en vue de les rassurer sur le rétablissement de la situation sécuritaire.