Dans le rapport annuel sur les perspectives agricoles 2015-2024 des deux organisations internationales, un chapitre spécial sur le Brésil souligne les opportunités de ce pays pour augmenter sa production et répondre à la demande croissante de protéines dans le monde lors de la prochaine décennie, surtout en Asie.
Principale source de devises
« Le pays est parmi les dix plus grandes économies du monde et le deuxième fournisseur de produits alimentaires et agricoles. Le Brésil est prêt pour devenir le plus grand fournisseur (…). Au cours des dix prochaines années, les récoltes du Brésil devront continuer à croître sur la base de la production et de la surface agricole », souligne le texte qui estime la surface cultivée au Brésil en 2024 à 69,4 millions d’hectares.
Selon les données officielles, le géant sud-américain récoltera 204,3 millions de tonnes de céréales et oléagineux cette année, sur 57,5 millions d’hectares cultivés. La Confédération brésilienne de l’Agriculture (CNA) a par ailleurs estimé mercredi, dans un communiqué, que le secteur de l’agroalimentaire engrangerait un chiffre d’affaires de 478,3 milliards de reais (139,2 milliards d’euros) cette année, une hausse de 5,8 % par rapport à 2014.
Ce secteur arrive en tête des exportations du Brésil et constitue sa principale source de devises. De plus, il joue un rôle central pour coordonner les politiques publiques comme celles qui ont aidé le pays à sortir l’an dernier de la carte de la faim, établie par l’ONU pour recenser les populations dans le monde qui sont sous-alimentées.
AFP