La privatisation et la sécurisation de la plage de la Mirandole piquent au vif les habitants, qui dénoncent une mesure abusive.
Les trois semaines de vacances du roi d’Arabie saoudite sur la Côte d’azur font des vagues dans le pastaga. Avant même l’arrivée, samedi après-midi, de Salmane ben Abdelaziz al Saoud dans sa méga villa de Golfe Juan, le préfet avait pris dès le matin un arrêté pour interdire l’accès à la plage de la Mirandole, ainsi qu’au chemin côtier jouxtant la propriété. Les lieux sont désormais gardés par des policiers en faction. Objectif : éviter l’occupation de la plage par des personnes contestant la fermeture de cet espace public.
Lancée par un élu d’opposition de Vallauris, Jean-Noël Falcou, une pétition en ligne contre la «privatisation» de la plage publique de la Mirandole a reccueilli plus de 100 000 signatures. Cette mesure de protection, légale et nécessaire pour assurer la sécurité du chef de l’Etat saoudien, provoque l’ire de certains riverains et les délires de nombreux twittos, certains faisant même un parallèle avec le fait divers de Reims. Les commerçants, eux, se frottent les mains : les 1 000 personnes qui accompagnent le roi sont logées dans des palaces du coin, a priori sans barguigner sur la note.
AFP