En attendant les résultats des négociations (incessantes) entre le gouvernement tunisien et l’investisseur émirati Sama Dubaï quant à la résiliation du contrat ou au redémarrage du projet «La Porte de la Méditerranée», une ville de 250 mille habitants que le groupe s’était engagé à édifier depuis 2008 sur 1.000 ha, moyennant un investissement à terme de 25 milliards de dollars, la Société d’Etudes et de Promotion de Tunis-sud (SEPTS) propose, comme avant-goût à ce projet, l’édification d’une smart city.
Selon le PDG de la SEPTS, Moncef Sliti, cette smart city se propose «devaloriser une ceinture de 127 hectares appartenant en totalité à l’Etat, répartis en 9 titres fonciers et cernant le terrain devant abriter la Porte de la Méditerranée. Sur ce total, au moins 70 hectares sont aménageables et peuvent servir à abriter des quartiers résidentiels de standing, des industries propres et des équipements collectifs à forte rentabilité».
Il s’agit d’une petite ville périphérique de la Porte de la Méditerranée de 15 mille habitants devant créer au moins 10 mille emplois. Ce projet, au regard de sa haute rentabilité, peut constituer un avant-goût de ce que sera, demain, la Porte de la Méditerranée et permettre d’assurer le passage entre le tissu urbain existant et celui projeté sur les berges du lac sud.
Toujours d’après Moncef Sliti, qui faisait une déclaration à la presse, «l’élaboration du plan d’aménagement est bien avancé et en concertation avec les divers intéressés, mais la réalisation de cette smart city est tributaire de la décision du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières de céder le terrain domanial au profit de la SEPTS. La demande a été transmise audit ministère, depuis fort longtemps. Malheureusement, jusqu’à ce jour aucune réponse à cette requête n’a été fournie».