Le projet tuniso-italien «biotechnologie marine vecteur d’innovation et de qualité» (BIOVEC) a participé au renforcement des exportations des produits de la pêche qui s’élèvent actuellement à 300 millions de dinars, a déclaré Youssef Chahed, secrétaire d’Etat chargé de la Pêche.
Le projet, financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 1,72 million d’euros (environ 3,5 millions de dinars) dans le cadre de l’Instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP), vise à garantir une valeur ajoutée aux produits de la pêche et à moderniser le secteur de la pêche qui fournit actuellement 100 mille emplois directs et indirects.
Inaugurant les travaux d’un séminaire à Gammarth portant le thème «L’innovation dans le secteur halio-alimentaire et bio-produits: développement de nouvelles procédures II», Chahed a évoqué «une chaîne manquante» entre la recherche et la valorisation des produits de la pêche, malgré les efforts déployés en matière de recherche scientifique et des cotes qui s’étendent sur 1300 kilomètres (sans compter les îles).
Daniela Loumonaco, responsable italienne spécialisée en «biotechnologie marine» à l’Institut de recherche maritime de Sicile (Italie), a exprimé la volonté de son pays de poursuivre le projet et d’oeuvrer en vue d’améliorer la qualité des produits de la mer, outre le développement des méthodes d’écoulement.
Pour Saloua Sadek, professeur à l’Institut national des sciences et technologies de la mer (INSTM) et directrice du projet, cette expérience à constitué une opportunité de transfert des projets pilotes, outre la création d’entreprises spécialisées dans la transformation et la diversification des produits de la mer destinés à l’utilisation immédiate sans laisser de déchets.