Investissement : Les énergies renouvelables africaines attirent les capitaux étrangers

Par : Tallel

Le PDG de la Société Africaine de Biocarburants et des Énergies Renouvelables (SABER), Thierno Bocar TALL, a récemment souligné que l es capitaux internationaux ont enfin trouvé une porte à leur mesure pour entrer en Afrique: le développement des énergies renouvelables. Les besoins en investissements sont gigantesques. Ils sont sécurisés par l’achat public de l’électricité et par de solides solutions de couverture de risques. Leur profitabilité ne peut que s’accroître au fil des progrès technologiques. Et ils permettent d’amorcer le cercle vertueux du développement économique pour tout un continent qui tirera, à son tour, la croissance mondiale», rapporte le portail agenceecofin.com.

Selon lui, les gestionnaires de fonds l’ont bien compris : à peine l’Egypte a-t-elle adapté son cadre législatif aux besoins de l’investissement privé dans l’énergie solaire que des milliards de dollars sont venus frapper à la porte du ministre des Investissements.

D’autres s’impatientent : «Les investisseurs américains ont hâte. Ils n’attendent plus qu’un cadre légal», estime pour sa part Elizabeth Littlefield, présidente de l’OPIC, le fonds d’investissement de l’Etat fédéral américain, regrettant au passage «des lenteurs législatives en Tunisie…».

A l’approche de la COP 21, tout le monde réalise que la planète ne supporterait pas un développement industriel africain polluant. C’est pourquoi l’Afrique peut et doit devenir le berceau d’une nouvelle économie mondiale, verte et innovante, écrit le portail.

Cerise sur le gâteau, en finançant un développement africain propre, les capitaux internationaux ne vont pas seulement s’ouvrir un immense marché, ils vont également œuvrer pour le bien commun. Voilà bien longtemps que cela ne leur était plus arrivé. On comprend leur enthousiasme, conclut le site d’informations.