Les Etats-Unis d’Amérique viennent d’exonérer 1.400 produits tunisiens d’impôts. C’est le ministre tunisien du Commerce, Ridha Lahoual, qui l’a annoncé alors qu’il intervenant au cours de la rencontre des représentations diplomatiques tunisiennes à l’étranger qui s’est tenue mercredi 29 juillet, en présence de 100 diplomates tunisiens.
Lahoual a saisi cette occasion pour mettre l’accent sur l’importance du rôle de la diplomatie dans la promotion des exportations tunisiennes, lesquelles contribuent à hauteur de 23% au PIB du pays, sachant que la Tunisie dispose de 6.600 exportateurs, 3.000 produits exportés vers 159 destinations.
Au premier rang des clients de la Tunisie, et pour le 1er semestre de 2015, figure l’Union européenne qui a accaparé la part de lion avec 74% des exportations tunisiennes; viennent ensuite -mais de très loin- les pays du Maghreb arabe (9,68%) et de l’Amérique du Nord (1,73%).
Lahoual a fait savoir que son département oeuvre actuellement à renforcer les conventions bilatérales et multilatérales afin de promouvoir les opportunités d’exportation des produits tunisiens. Il a souligné que des négociations sont actuellement en cours avec l’Algérie pour renforcer l’accord commercial préférentiel soulignant que les problèmes d’exportation à travers les points frontaliers ont été résolus, et qu’une éventuelle signature d’un accord similaire avec la Mauritanie serait imminente.
Il a par ailleurs mis l’accent sur la nécessité de réactiver la convention d’Agadir Tunisie/Maroc/Egypte/Jordanie) afin d’impulser les exportations vers ces pays.
Le développement des accords de coopération avec l’Asie et la Russie constitue une priorité pour l’accroissement des exportations tunisiennes, a-t-il encore fait savoir.
Dans cette optique, la Tunisie va entamer des négociations avec l’UE pour développer davantage les conventions économiques en vigueur. L’objectif recherché est de booster les exportations tunisiennes vers ce marché qui constitue notre 1er client.
Quant aux échanges commerciaux de la Tunisie avec l’Afrique subsaharienne, ils sont faibles (seulement 2,5% de nos échanges), d’où la nécessité de développer les cadres juridiques de coopération, selon Lahoual.
De son côté, la PDG du Centre de promotion des exportations (CEPEX), Aziza Htira, a souligné que le Centre, qui dispose actuellement de 8 représentations à l’étranger, oeuvre à renforcer sa coordination avec les représentations diplomatiques dans les pays où le CEPEX n’est pas représenté.