Le nombre total des coopérants tunisiens exerçant à l’étranger est passé de 10.000 en 2010 à 16.500 actuellement. C’est le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Yassine Brahim, qui a donné ces chiffres, alors qu’il s’exprimait en marge de l’ouverture de la 15ème édition de la rencontre annuelle des experts et des coopérants tunisiens à l’étranger, organisée à l’initiative de l’Agence tunisienne de coopération technique (ATCT).
A cette occasion, Brahim a fait savoir que le nombre des recrutements a également évolué ces quatre dernières années pour atteindre 3.379 en 2014 contre 1.827 recrutements en 2010.
Il a, à cet effet, appelé l’ensemble des coopérants opérant à l’étranger à contribuer à faire connaître les opportunités d’investissement en Tunisie et à recueillir les données relatives aux offres d’emploi et aux postes vacants dans les entreprises et les organisations internationales dans les pays d’accueil.
De son côté, le directeur général de l’ATCT, Borni Salhi, a souligné qu’environ 80% des coopérants sont basés dans les pays du Golfe arabique à l’instar du Qatar, de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et d’Oman.
Cette rencontre, placée sous le signe “Les compétences tunisiennes à l’étranger: contribution agissante à l’édification de la Tunisie de demain”, vise à garder le contact avec les compétences tunisiennes à l’étranger afin de tirer profit de leurs expertises et expériences et de les associer à la vie socioéconomique, culturelle et politique en Tunisie.
Salhi a, par ailleurs, indiqué que cette rencontre est une occasion pour faire connaître les réalisations accomplies dans le domaine de la coopération technique ainsi que pour prendre connaissance des attentes et des préoccupations des coopérants techniques.
Dans ce cadre, les experts et coopérants tunisiens ont passé en revue les réussites accomplies par les compétences tunisiennes à l’étranger, affirmant que ces compétences sont capables d’impulser le développement socioéconomique en Tunisie à partir de la position qu’ils occupent, de promouvoir la compétitivité de l’économie nationale et de renforcer les projets d’infrastructure qui peuvent attirer les investisseurs.