Le ministre égyptien de la Planification, Ashraf al Arabi, a fait savoir que sur les 60 milliards de dollars de mémorandum d’entente signés lors du sommet sur les investissements organisé début mars 2015 à Sharm el Cheick, près de 36 milliards $ ont déjà été transformés en projets concrets. Bien qu’on soit juste au-dessus de la moitié des engagements pris, ce montant représente trois fois les attentes exprimées par le gouvernement avant cette rencontre d’investisseurs.
La conférence était un vrai test de la confiance des investisseurs étrangers à l’endroit de l’ex-officiel militaire Abdel Fatah Al Sissi qui a chassé les islamistes des Frères musulmans du pouvoir dans le cadre d’un coup de force. L’essentiel de ces contrats se concentrent sur le secteur de l’énergie et des hydrocarbures.
Des contrats d’exploration ont été signés dans ce contexte avec de grands groupes pétroliers comme British Petroleum ou l’italien ENI. A côté de cela on peut aussi citer un contrat de construction d’éoliennes avec l’allemand Siemens. L’Égypte, tant bien que mal, semble amorcer le redressement de son économie.
Mais les défis restent grands pour ce pays. La suppression des subventions de carburant a eu pour conséquence un renchérissement du coût de la vie. Le chômage, même en recul, est encore officiellement à près de 10% de la population active. Mais le pays ne compte pas baisser les bras. Après l’eurobond à succès de 1,5 milliard $, effectué au mois de juin 2015, les dirigeants égyptiens envisagent d’effectuer un nouvel emprunt international d’ici la fin de l’année, et d’autres projets d’accords devaient se transformer en réalisations effectives, indique le portail agenceecofin.com.