La situation environnementale dans le gouvernorat de Sidi Bouzid nécessite la mise en place d’un plan de lutte contre les menaces écologiques. C’est en tout cas ce que recommandent des intervenants à une séance de travail, tenue lundi 17 août, consacrée à l’examen des problématiques relatives au phénomène de la désertification et la dégradation des terres agricoles dans la région.
Ils estiment nécessaire d’inciter le comité régional à agir contre la désertification et à tenir compte des recommandations des acteurs concernés (administrations et associations…).
Par ailleurs, ont-ils affirmé, une coordination entre les différentes parties concernées est vitale pour combattre le phénomène de la désertification et discuter des programmes et stratégies à mettre en oeuvre. Il s’agit, pour ce faire, selon leurs dires, de bien exploiter les ressources naturelles dans les domaines du développement et de mobiliser les ressources financières à travers les mécanismes de financement disponibles.
Ils préconisent, en outre, de sensibiliser contre la désertification et de diffuser l’information sur ses risques.
Plusieurs problématiques ont été présentées à l’occasion de cette séance de travail, tenue au siège du gouvernorat, en présence de représentants de la direction des forêts et du sol ainsi que des organisations et associations concernées.
La complexité des procédures juridiques et foncières, l’insuffisance du financement public, le manque d’investissement privé dans le domaine forestier, pastoral et environnemental en général, ont notamment été évoquées. Et les participants d’ajouter également, dans ce contexte, que les systèmes administratif et institutionnel ne se prêtent pas aux particularités du secteur et tâches dévolues à l’administration des forêts, outre le manque de recherches scientifiques ainsi que l’inadéquation entre les programmes de formation dans le domaine forestier et les exigences du secteur.