Le Front populaire (FP) a critiqué, jeudi 27 août, le récent mouvement opéré dans le corps des gouverneurs qui «s’inscrit dans la logique des promotions partisanes, régionales et personnelles».
Le parti regrette également de ne pas avoir été consulté au sujet de ces nominations qui, selon lui, pourraient avoir une certaine influence sur les prochaines élections municipales et locales. «Tout comme plusieurs autres nominations, ce mouvement a remis sur scène des caciques de l’ancien régime, ainsi que d’autres figures suspectes qui avaient occupé les mêmes fonctions sous le régime de la Troïka».
«Le pays a besoin de rompre avec le régime tyrannique où le gouverneur représente le pouvoir et l’autorité dans la région», s’indigne le FP, se prononçant, à ce propos, en faveur d’un nouveau régime qui jette les fondements d’une administration démocratique des affaires régionales et locales, conformément au texte de la nouvelle Constitution.
Mais que les gens du Front nous donnent un seul exemple au monde où un parti qui ne gouverne pas est consulté pour les nominations, fussent-elles à l’échelle régionale ou locale. Le ridicule ne tue…
Sur un autre volet, le Front populaire se dit catégoriquement contre le projet de loi sur la réconciliation économique et financière, appelant les forces démocratiques à tout mettre en oeuvre pour le faire avorter.
Dans le même contexte, il dénonce l’acharnement de la coalition au pouvoir à faire passer ce projet de loi, en dépit de son rejet de plus en plus prononcé, attirant l’attention que ce projet a pour dessein de saper le processus de la justice transitionnelle prévu par la Constitution et blanchir les acteurs impliqués dans la dictature et la corruption.