Le projet de gestion des déchets sanitaires et de PCB (polychlorobiphenyles) en Tunisie, entamé depuis le mois de janvier 2013, est classé comme projet à “haut risque”, étant donné que plusieurs de ses indicateurs comportent de risques élevés.
Il s’agit des indicateurs relatifs à la gouvernance, à la capacité institutionnelle d’implémentation et de durabilité, selon le rapport d’évaluation du projet réalisé par la Banque mondiale (BM) en juin dernier.
“En juin 2015, le taux de réalisation de ce projet financé par un don de la BM d’une valeur de 16,8 millions de dollars (l’équivalent de 32 millions de dinars), n’a atteint que 14%” contre 60% des travaux prévus “pour que son parachèvement puisse avoir lieu dans les délais prévus”, estime la BM, dans son rapport rappelant que le projet devrait prendre fin en mai 2017.
Selon l’association SOS BIAA, le financement de ce projet risque d’être bloqué “à cause de la mauvaise gestion”. Les partenaires chargés de la réalisation du projet se sont contentés de campagnes de sensibilisation et de rédaction de manuels de procédures, ont constaté les responsables de cette ONG.