Le fondateur de l’université privée “Montplaisir”, Fethi Farhat, a appelé mardi, lors d’une conférence de presse tenue à Tunis, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à contrôler les établissements de l’enseignement supérieur privé et à réviser les lois relatives au secteur.
Suite aux informations circulant autour de la publication par le ministère d’un rapport sur le secteur de l’enseignement supérieur privé en Tunisie, Farhat a souligné que ce document “représente un coup dur pour le secteur de l’enseignement supérieur privé en Tunisie”.
Parmi 63 établissements universitaires privés en Tunisie, plus de 50 respectent le cahier des charges, a-t-il ajouté. “Il y a des défaillances et des dérapages comme dans tout autre secteur, mais il ne faut pas mettre tous les établissements dans le même panier”, a-t-il dit.
“Le rapport a ignoré la participation du secteur de l’enseignement privé dans le rayonnement de l’enseignement supérieur tunisien en Afrique, les investissements alloués à ce secteur ainsi que son apport dans la création de postes d’emploi”, a-t-il relevé.
Et d’ajouter “le secteur de l’enseignement supérieur privé en Tunisie s’est fortement développé au cours des dernières années avec l’augmentation du nombre des universités privées accréditées à 63 universités en 2015 contre 6 universités en 2001”.
Par ailleurs, une source responsable au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a démenti la publication de tout rapport sur le secteur de l’enseignement supérieur privé en Tunisie.
