Conduite par le secrétaire d’Etat à l’Habitat, Anis Ghedira, l’ambassadeur de Tunisie à Abidjan et Riadh Attiya (le directeur général adjoint du CEPEX), une délégation composée d’hommes d’affaires qui participent au Salon du Bâtiment et des métiers de la construction (BATIVOIRE) -organisé par l’Agence de communication tuniso-ivoirienne AZ.COM- est actuellement à Bassam pour une visite de travail au VITIB.
Reçues par le directeur d’exploitation et son équipe, les deux parties ont eu le temps d’échanger sur les diverses opportunités que présente la zone franche.
«Le ViITIB est la zone la plus attractive pour investir en Côte d’Ivoire», souligne le directeur d’exploitation de la zone franche qui a fait un exposé détaillé sur les objectifs et étapes du projet.
Qu’est-ce que le VITIB ?
Le VITIB est une zone franche qui s’étend sur une superficie de 700 Ha qui ambitionne de créer un espace économique intégré au service des entreprises nationales et internationales, d’être un moyen de réduire la fracture numérique du pays et de le positionner comme un hub africain pour la promotion et le développement des nouvelles technologies. A terme, c’est une nouvelle ville qui sera créée avec plus de 40.000 emplois.
S’il y a aujourd’hui à peine plus d’une vingtaine d’entreprises qui sont installées au VITIB et malgré une longue période de traversée du désert (ponctuée d’un déficit de 586 millions de Fcfa en 2012), le VITIB repart de plus belle et lance coup sur coup son propre incubateur, un prix de l’innovation et a surtout levé les fonds nécessaires, s’élevant à un coût global de 28 milliards de francs, pour amorcer la construction de sa première phase
Les projets du VITIB
Aujourd’hui la société qui a la charge d’exploiter et gérer le VITIB, dans laquelle il y a des fonds étatiques et privés notamment indiens, est à la recherche de partenaires techniques et financiers pour la gestion de ses projets.
Six projets majeurs sont sur la table dont une station terrienne Vsat, un studio de production audio-visuelle, un laboratoire télécom permettant la formation et la simulation de divers réseaux télécoms, un réseau d’archivage de données permettant l’archivage de données à distance, un laboratoire de tests d’ADN humain.
Pour l’aménagement du VITIB, les besoins sont la création d’unités immobilières et hôtelières, une gare lagunaire, un parc à thème…
Quant au secrétaire d’Etat tunisien, Anis Ghedira, il a assuré de la volonté de la Tunisie d’investir et de s’investir en Côte d’Ivoire et dans la sous-région. Dans une brève allocution, il a déclaré: «Fort de notre savoir-faire en matière de construction, et de plus de 30 protocoles d’accords liant les deux pays, nous sommes aujourd’hui prêts à élargir nos relations».
La délégation tunisienne a ensuite échangé dans une atmosphère décontractée autour d’un cocktail dans les jardins du VITIB sur les conditions et modalités de participation des hommes d’affaires tunisiens à ce projet.