Les secteurs de la chimie et de l’énergie sont ceux qui investissent le plus pour la protection de l’environnement, selon une étude de l’Insee.
Cela fait maintenant des années que les entreprises investissent pour protéger l’environnement. Depuis le début des années 2000, c’est une enveloppe comprise entre 1,5 milliard et 1,8 milliard d’euros qu’elles y consacrent chaque année. L’année 2013 ne déroge pas à la tendance: selon les données publiées ce matin par l’Insee, les établissements industriels employant au moins 20 salariés ont consacré à cette période environ 1,7 milliard en investissements ou en études pour protéger l’environnement. L’étude précise que «les montants investis sont stables par rapport à 2012», après une forte hausse l’année précédente -année marquée par l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima au Japon.
Sans surprise, ce sont les secteurs de l’énergie et de la chimie, «dont les activités sont susceptibles d’affecter l’environnement», qui contribuent le plus: ils représentent près de la moitié des dépenses.
Dans le détail, plus du tiers des montants investis visent à protéger la qualité de l’air (366 millions d’euros) ou à limiter les émissions de gaz à effet de serre (150 millions d’euros), relève l’étude. «Pour mémoire, l’Union européenne s’est fixé comme objectif de diminuer de 20% ces émissions d’ici à 2020, par rapport au niveau de 1990», peut-on lire dans le document. Les autres dépenses importantes concernent les eaux usées, les sols et les déchets.
Par ailleurs, les dépenses courantes pour protéger l’environnement s’élèvent à 3,3 milliards d’euros en 2013, soit une hausse de 6% par rapport à 2010. Cette enveloppe est principalement consacrée aux paiements de redevances, de cotisations et de taxes (pour la récupération et le traitement des déchets).
AFP